Réussir son pain maison : les 10 astuces d’un Chef Boulanger
Sommaire
- 1 Réussir son pain maison : les 10 astuces d’un Chef Boulanger
- 1.1 Bien scarifier le pain avant la mise au four
- 1.2 Utiliser la bonne convection de chaleur
- 1.2.1 Le moule en céramique :
- 1.2.2 La toile Silpain :
- 1.2.3 Les plaques perforées :
- 1.2.3.1 Utiliser de la vapeur d’eau
- 1.2.3.2 Réussir son ressuage
- 1.2.3.3 Bien choisir ses ingrédients
- 1.2.3.4 La farine :
- 1.2.3.5 La levure :
- 1.2.3.6 Utiliser un levain
- 1.2.3.7 Hydrater correctement la pâte
- 1.2.3.8 Bien pétrir la pâte (et faire une autolyse)
- 1.2.3.9 Respecter les temps de fermentation et de repos
- 1.2.3.10 S’entraîner au façonnage
- 1.2.3.11 Quelques petits accessoires qui vous seront bien utile :
- 1.2.3.12 Besoin de quelques recettes de chef ?
Véritable emblème du savoir-faire à la française, le pain reste très apprécié dans l’Hexagone. Mais que ce soit pour obtenir un pain chaud et croustillant à toute heure, ou par déception du travail de certains « artisans » les français sont de plus en plus nombreux à se lancer dans la fabrication du pain maison. Aujourd’hui avec Internet, le partage du savoir-faire s’est démocratisé et tout un chacun est capable d’apprendre à réaliser son propre pain. Mais la panification (la fabrication du pain) est loin d’être une chose évidente.
Étant titulaire d’un CAP Boulanger et ayant travaillé de nombreuses années comme Chef Boulanger à Bordeaux, j’ai décidé d’écrire cet article afin de vous aider pour vos prochaines fournées.
Bien scarifier le pain avant la mise au four
Scarifier le pain, cela veut tout simplement dire « donner un coup de lame » sur la surface de la pâte. On dit d’ailleurs que la scarification est la signature du boulanger. Le coup de lame a un rôle esthétique mais également fonctionnel car il sert de cheminée ou une partie de l’eau contenue dans la pâte va pouvoir s’échapper et éviter la formation de déchirures. Ainsi pendant la cuisson, une belle grigne se forme et le pain se développe de façon homogène. Cette scarification doit être effectuée avec une lame spécifique (un scarificateur), juste avant la cuisson.
Personnellement je vous conseille ce scarificateur que j’utilise dans mes cours de boulangerie :
- Lame de boulanger HIC Grignette avec lames de rechange.
- Jaune.
Pourquoi celui-là ? Tout simplement car le rapport qualité/prix est très bon et surtout qu’il est possible d’acheter facilement et à petit prix d’autres lames de rasoirs en grande surface.
Utiliser la bonne convection de chaleur
La cuisson du pain est une étape extrêmement importante. Cuire son pain à la maison n’est pas si évident que ça. Tout simplement car les fours domestiques ne sont absolument pas conçus comme un four à sole, le four du boulanger. Il faut donc que la convection de chaleur soit parfaite en dessous comme au-dessus pour obtenir un pain doré à la croûte croustillante.
Le moule en céramique :
Pour fabriquer mes grosses miches (boules) de pains, j’utilise un moule en céramique c’est le seul matériau qui a des propriétés quasiment identiques à celles d’un four à pain traditionnel en brique. Le résultat est vraiment bluffant, même pour un boulanger ! Le couvercle permet à la vapeur de circuler parfaitement pendant la cuisson. Ainsi, elle est absorbée en fin de cuisson, permettant au pain de finir de cuire en séchant tout doucement. Le couvercle aide donc la croûte à s’épaissir et permet d’obtenir un pain croustillant et bien doré !
J’utilise ce moule de la très bonne marque Emile Henry :
C’est un investissement très rentable si vous aimez faire du bon pain maison, vous pouvez l’acheter les yeux fermés !
La toile Silpain :
Pour ceux qui souhaitent plutôt fabriquer des petits pains spéciaux, il existe aussi la solution économique de la toile Silpain. C’est une toile émaillée en fibre de verre qui laisse passer parfaitement la chaleur de façon uniforme. C’est idéal pour des petits pains, des petits fours, des choux ou des pizzas. Achetez plutôt cette toile sur Internet, elle sera beaucoup moins chers que chez les revendeurs Guy Demarle :
Les plaques perforées :
Enfin si vous êtes plutôt baguettes de tradition française, il vous faudra partir sur des plaques à pains perforées et anti-adhésives. C’est ce qui ce fait de mieux pour cuire ses baguettes dans un four domestique et avoir une bonne convection de chaleur. J’utilise cette plaque de cuisson à la maison et je trouve le rapport qualité/prix vraiment bon :
Vous l’aurez compris, pour optimiser vos chances de réussir votre pain dans un four classique, il faudra s’aider de quelques accessoires indispensables !
Utiliser de la vapeur d’eau
Les fours des boulangers disposent d’un système d’injection de vapeur à l’aide de cannes à buées situés sur le côté du four. Ce genre de système n’existe pas sur des fours domestiques même si depuis quelques années, les fabricants ont implémenté des fonctionnalités similaires dans certains fours vapeurs.
Si vous n’avez pas la chance d’avoir un four avec un système « Pulse Steam » d’injection de vapeur, il faudra le faire manuellement. Pour commencer il est préférable de placer un récipient avec de l’eau pendant le préchauffage de votre four pour rendre « humide » l’enceinte de votre four et créer ainsi de la vapeur.
Au moment d’enfourner, je vous conseille de jeter une grosse quantité d’eau sur le lèche-frites de votre four et de fermer la porte immédiatement pour que la vapeur ne s’échappe pas. N’oubliez pas de retirer au bout de quelques minutes votre récipient contenant de l’eau pour que vos pains « sèchent » correctement en fin de cuisson. Si vous ne le faites pas, vos pains risquent de ramollir en sortir de four à cause de la présence d’une trop grande quantité d’humidité pendant la cuisson.
Réussir son ressuage
Le ressuage, un mot un peu barbare pour les non-initiés à la boulangerie mais qui a pourtant une grande importance. Le ressuage c’est tout simplement l’étape de refroidissement de votre pain après la cuisson. Pourquoi c’est important ? Car si votre ressuage n’est pas effectué correctement, vous risqueriez d’avoir de mauvaises surprises. Dès que votre pain sort du four, il doit refroidir dans de bonnes conditions, c’est-à-dire en évacuant bien la chaleur.
Si vous laissez votre pain sur votre plaque de cuisson, de la condensation risque de se former sur le pain et va le ramollir complètement. La meilleure solution reste encore de placer votre pain encore chaud sur une grille surélevée pour la chaleur s’évacue convenablement sans former de condensation.
Pour cela, vous pouvez utiliser une volette à pâtisserie qui remplira parfaitement ce rôle :
Bien choisir ses ingrédients
La boulangerie nécessite autant de rigueur que la pâtisserie, que ce soit dans la réalisation des recettes mais aussi dans le choix des ingrédients.
La farine :
Commençons par le plus important des ingrédients : la farine. Vous le savez certainement, mais toutes les farines ne sont pas « panifiables ». Par exemple, la farine de maïs qui ne contient pas de gluten et qu’il faudra couper avec de la farine de blé. Pour la farine de blé, celle qui est la plus couramment utilisée pour faire du pain, il faudra la choisir également avec soin.
Les farines sont triées par degré de raffinement, de la plus fine à la plus complète (ou impure). Ce degré de raffinement est exprimé par « types ». En boulangerie on utilise de la Type 65 (ou T.65) ou supérieur (jusqu’à T.150). Les farines T.45 et T.55 (les plus courantes) sont réservées à un usage en pâtisserie ou en boulangerie viennoise.
En règle générale, le type est inscrit au dos du paquet à côté des ingrédients ou de la composition. Ces farines contiennent des adjuvants et des améliorants qui permettront à votre pâte d’avoir une meilleure élasticité. Oubliez également les mix de farines avec la levure et le sel inclus, on n’obtient rien de très bien avec ce type de produits.
La levure :
Ensuite venons-en à la levure. Il existe deux formes de levure : la levure de boulanger et la levure chimique. La levure chimique est utilisée pour la pâtisserie et la fabrication de gâteaux car elle agit uniquement en contact de la chaleur du four. La levure fraîche de boulanger est-elle un organisme vivant qui agit sur la fermentation et fait « pousser » votre pain dès que celui-ci est à une température supérieure à 3°C.
N’utilisez que de la levure fraîche de boulanger, celle que l’on trouve au rayon frais en petits cubes. La durée de conservation est assez courte mais c’est ce qui se fait de mieux.
Les levures sèches ou déshydratées sont beaucoup moins performantes pour la fabrication du pain ou de pâtes levées. Sachez également que la levure de boulanger n’aime pas être en contact direct avec le sel. En effet, le sel désactive tout bonnement la levure. Soyez donc vigilant à ne pas placer ces ingrédients à côté l’un de l’autre.
Beaucoup de personnes ne le savent pas mais il est possible de fabriquer sa propre levure de boulanger à la maison. Pour découvrir comment faire, je vous invite à lire mon article sur le sujet en cliquant ici !
Utiliser un levain
Les levains modernes qu’utilisent de nos jours les boulangers sont conçus pour apporter de meilleurs arômes et non pour uniquement faire pousser la pâte. Ils sont le complément de la levure et sont adaptés aux techniques de fabrication moderne du boulanger. Principalement, ces derniers utilisent deux types de levains.
Le premier s’appelle la pâte fermentée (ou P.F pour les initiés). C’est simplement de la pâte à pain crue prélevée soit d’un pâton, soit confectionnée entièrement et qui fermente lentement et s’acidifie durant 15 à 48 heures au frais. Ce levain s’incorpore en fin de pétrissage et apporte un bon développement des arômes, une meilleure conservation et un goût légèrement acide.
Le second levain est liquide et s’appelle le poolish. C’est un levain qui se prépare à partir d’eau et de farine (à 50/50) dans lequel on ajoute une dose de levure fraîche de boulanger de 2 à 15 gr au litre. Puis on le laisse fermenter de 3 heures à température ambiante jusqu’à plusieurs jours au frais. Il apporte des arômes, une meilleure conservation et un meilleur alvéolage de la mie.
L’utilisation d’un levain est donc fortement recommandée pour obtenir un résultat proche de celui de votre boulanger.
Enfin, il existe bien sûr le levain traditionnel qui permet de réaliser son propre pain au levain sans utiliser de levure. Cette méthode de fabrication permet d’obtenir un pain au goût et à l’odeur incomparable, qui se conserve très bien, et avec une mie irrégulière et parfaitement alvéolée. Je vous explique comment fabriquer son levain maison dans cet article en cliquant ici !
Hydrater correctement la pâte
Chaque farine à un taux d’hydratation différent. C’est-à-dire qu’une farine peut « boire » plus ou moins d’eau. En règle générale, on hydrate la farine entre 58% à plus de 74%. Plus une farine est hydratée, plus la pâte est souple et élastique. C’est plus dur à travailler mais généralement ça donne un meilleur résultat et une mie plus alvéolée. Un dicton en boulangerie dit « pâte molle = pâte folle, pâte dure = pâte sûre ». En d’autres termes, une pâte plus souple vous donnera souvent un meilleur résultat et une pâte plus dure, sera plus facile à travailler mais avec un résultat moins optimal.
Bien pétrir la pâte (et faire une autolyse)
Le pétrissage est évidemment une étape cruciale dans la panification. Cette étape se compose dans un premier temps du frasage (le mélange des ingrédients) s’effectuant à petite vitesse pendant quelques minutes jusqu’au pétrissage à vitesse moyenne. Chaque pain à un temps de pétrissage différent, il est donc difficile pour moi de vous conseiller un temps précis. Le pétrissage est terminé lorsque la pâte est bien lisse et élastique. C’est-à-dire que vous pouvez l’étirer sans qu’elle se déchire immédiatement.
Veillez également à ne pas trop faire chauffer votre pâte pendant votre pétrissage pour ne pas suractiver la levure. Les boulangers prennent toujours la température de la pâte après pétrissage pour maitriser le processus de panification. On dit souvent qu’une pâte ne doit pas dépasser les 25°C en sortie de cuve.
L’idéal est aussi d’utiliser l’autolyse qui est une auto-évolution des propriétés plastiques de la pâte. L’autolyse permet d’améliorer la tolérance des pâtes, d’augmenter le volume des pains, de mieux faire ressortir le “coup de lame” et de développer les arômes du pain.
Pour faire une autolyse c‘est très simple : mélangez la totalité de la farine et de l’eau du pétrissage pendant quelques secondes sans ajouter la levure. Laisser ensuite le tout s’autolyser de 30 minutes à 3 heures à température ambiante. À la reprise du pétrissage, ajoutez la levure, le levain et le sel et continuez le processus de pétrissage traditionnel.
Respecter les temps de fermentation et de repos
Un bon pain maison demande du temps et de la patience. La fabrication du pain comprend plusieurs étapes de fermentation dont le pointage et l’apprêt. Il est très important de respecter ces temps de repos pour obtenir un pain bien gonflé, au goût prononcé et avec un meilleur alvéolage de la mie.
- Le pointage :
Le pointage est la 1èreétape de fermentation d’une pâte juste après le pétrissage qui correspond à la formation du gaz carbonique. Ce temps de fermentation est variable selon le pétrissage, la quantité de levure et la température de la pièce et de la pâte. En règle générale, on laisse pointer sa pâte de 1 heure à 24 heures.Il est d’ailleurs préférable de pointer en masse (c’est-à-dire d’effectuer le pointage sur la masse globale de la pâte).
- L’apprêt :
L’apprêt, appelé plus couramment « la pousse », est la 2èmeétape de fermentation de la pâte juste après le façonnage et avant la cuisson. Cette étape est quant à elle la dernière étape de fermentation avant la cuisson. Le pain doit doubler de volume avant d’être mis au four. Pour savoir si l’apprêt est terminé, appuyer légèrement sur votre pain avec un doigt. Si la pâte retrouve rapidement sa forme initiale, cela signifie que l’apprêt n’est pas à tout à fait terminé. Par contre si la pâte remonte doucement, cela veut dire que la levure à moins d’effet et que le pain est bientôt prêt à être enfourné.
S’entraîner au façonnage
Le façonnage n’est rien d’autre que la mise en forme finale à toute sorte de pâte. Le façonnage peut être manuel ou mécanique. Il détermine l’aspect final du produit. À la maison vous ne pourrez compter que sur vos mains pour réaliser ce façonnage.
Alors il ne faut pas hésiter à s’entrainer, ce sont des gestes qui viennent avec le temps. Il sera donc important de bien bouler une pâte pour lui donner de la force et ainsi éviter d’avoir un pain tout plat en sortie de cuisson.
Je vous conseille vivement de suivre un cours ou de vous renseigner sur la gestuelle du boulanger, car j’avoue que c’est assez difficile de l’expliquer avec de simples mots. Sachez juste que ce façonnage s’effectue en grande partie avec la paume de votre main. Un bon boulanger doit savoir faire de belles boules de pâtes, c’est d’ailleurs de là que vient le mot « boulanger ».`
Quelques petits accessoires qui vous seront bien utile :
En plus des ustensiles que nous avons déjà abordé dans cet article, le boulanger possède quelques outils bien pratiques pour fabriquer son pain.
Tout d’abord le coupe-pâte une lame carré qui permet de découper facilement la pâte en plusieurs pâtons.
Ensuite vient la corne, elle sert à racler la cuve et rabattre la pâte sans que celle-ci ne vous colle aux mains.
N’oublions pas aussi la brosse à farine qui permettra d’enlever l’excédent de farine sur vos pains ou sur votre plan de travail.
Voilà j’espère que cet article vous aidera à réaliser de magnifiques pains qui épateront vos proches. Faites preuve de patience et de persévérance si vos premières fournées ne sont pas tout à fait réussies. Et si vous avez la moindre question, n’hésitez pas à me laisser un commentaire et je mettrai à profit mon expérience de boulanger afin de vous aider au mieux.
Besoin de quelques recettes de chef ?
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Sur le sujet :
Si vous vous lancez dans la superbe aventure de faire votre propre pain maison, je vous invite à lire mes autres articles sur le sujet :
- Les 20 meilleurs ustensiles pour faire son pain à la maison.
- Quels sont les meilleurs moules à pains ?
- Un Boulanger vous explique comment faire sa levure (et son levain) maison !
À très vite,
Alexandre
Boulanger et Pâtissier depuis plus de 14 ans – Professeur de Pâtisserie à Bordeaux – Chef à domicile
236 Commentaires. En écrire un nouveau
Bonjour on ma donné un moule à pain de emile Henry .doit je mettre mon pain dans le à froid et four à froid .ou je dois faire chauffer mon moule à four chaud. Merci
Bonjour,
Vous pouvez enfourner directement le pain avec le moule dans un four préchauffé.
Bien à vous,
Alexandre
Bonjour,
Avec le moule à pain Emile Henry faut il faire un coup de buée ?
La mie de mon pain n’est pas serrée mais je n’arrive pas à avoir de belles alvéoles, les miennes sont toutes petites !! Et mon pain, après la scarification à tendance à un peu s’étaler à la cuisson, auriez vous des conseils, merci
Bonjour Katy,
Non ce n’est pas obligatoire car le couvercle permet justement de garder l’eau. Après rien ne vous empêche de mettre un coup d’eau en plus pour avoir une croûte bien dorée.
Pour les alvéoles, les causes peuvent être vraiment multiples. Ça peut venir d’une pâte avec un taux d’hydratation trop faible ou un problème au niveau du processus de panification (pétrissage, fermentation …). Si le pain s’étale après la scarification, je dirais un problème de façonnage (ou de boulage) ou un apprêt (temps de pousse) trop long avant cuisson. Du coup la scarification “dégaze” trop la pâte et cette dernière s’étale.
Bien à vous,
Alexandre
Bonjour,
Pourriez-vous me dire pourquoi une fois le levain prêt à être utilisé, il est mélangé dans l’eau pour faire le pain et pas dans la farine quelle différence de le rendre liquide ?
Merci
Bien cordialement.
Angélique
Bonjour Angélique,
Si j’ai bien compris votre question, je pense que c’est pour une question d’incorporation au niveau du frasage en début de pétrissage.
Bien à vous,
Alexandre
Bonjour Alexandre , lorsque j’ai façonné mes baguettes donc à la 2 éme levée si j’ai compris , combien de temps dois-je les laisser lever? avant de les enfourner , merci .
Bonjour Anne,
Tout dépend de la température de la pièce et de la quantité de levure. Plus il y’a de levure et/ou plus la pièce est chaude, plus la pousse sera rapide. Donc d’une recette à une autre ça peut changer beaucoup. Cela peut aller de 2 heures à beaucoup plus.
Il existe une petite technique pour savoir si la baguette est prête à être enfournée. Vous appuyez légèrement sur la pâte avec votre index. Si la pâte remonte rapidement à la surface, c’est que la seconde pousse n’est pas terminée. Si ça remonte mais doucement c’est qu’il faut enfourner.
Bien à vous,
Alexandre
Bjr je réussi mon pain et je voudrai savoir si je fais des baguettes j aurai plus de trous que mon gros pain merci
Bonjour,
Vous parlez des alvéoles ? Tout dépend de la méthode de fabrication et du façonnage. Mais vous pouvez avoir des alvéoles plus ou moins régulières sur une baguette.
Bien à vous,
Alexandre
Bonjour Monsieur,
Cela fait un moment que j’essaie de faire du pain maison à partir de farine Bio T65 et de levain (réalisé à partir d’un levain chef acheté en paillettes séchées qui donne un beau levain tout point), mon regret est que la mie reste compacte et non aérée. Ma façon de procéder, sur la base de 550g de farine, 340 g d’eau type Mont Roucous dans laquelle je délaie 150g de levain (prélevé 100g dans mon levain chef sorti du frigo) que j’ai rafraîchi 2 fois, je pétri au robot 5 minutes, je laisse reposer 15 minutes avant d’incorporer 12 g de fleur de sel et je pétri à nouveau 5 minutes. Je place la pâte encore un peu collante dans un saladier après avoir fait un façonnage rapide et laisse pointer 3/4 h en général ! Au bout de ce temps, je façonne la pâte avant de la placer dans un banetton à l’envers et laisse pousser 1h30 environ. Au bout de ce temps je l’enfourne à 240° sur une plaque à pizza descendue au plus bas du four avec un bac d’eau après pré chauffage de 45 minutes environ ! Résultat décevant, la croûte est cuite, l’intérieur également mais très dense, pas aéré du tout donc difficile à manger ! Je n’ai plus de solution et plus d’idées, pensez vous que je dois rajouter 10/15/20 g de levure de boulanger fraîche pour améliorer la chose ?
J’espère vos bons conseils pour continuer à progresser !
Merci par avance.
Bonjour,
Alors les causes d’une mie très dense peuvent être très nombreuses. Cela peut être un manque de fermentation, une quantité de levure/levain trop faible, un manque d’hydratation, un pétrissage trop faible/important … à distance il est malheureusement difficile pour moi de connaître la raison exacte.
Pour la quantité de levure, on dit qu’il ne faut pas dépasser les 40 gr au kilo de farine.
Bien à vous,
Alexandre
super ! Merci
Je vous en prie :)
Pour que le pain reste toujours tendre après la cuisson merci moelleux
Bonjour Gisèle,
Pour obtenir un pain tendre et moelleux après la cuisson, voici quelques conseils :
1. Utiliser la bonne farine : Choisissez une farine à haute teneur en gluten, comme la farine de blé tout usage ou la farine à pain. Le gluten aide à former une structure de pain plus élastique et tendre.
2. Pétrissage adéquat : Pétrissez la pâte suffisamment pour développer le gluten, mais pas trop pour éviter qu’elle ne devienne trop dense.
3. Hydratation correcte : Assurez-vous que la pâte a une hydratation adéquate. Trop d’eau peut rendre la pâte collante, tandis que trop peu peut la rendre sèche.
4. Temps de cuisson et température du four : Cuisez le pain à la bonne température et pendant le bon laps de temps. Un four trop chaud peut dessécher le pain, alors surveillez attentivement la cuisson.
6. Refroidissement approprié : Laissez le pain refroidir sur une grille après la cuisson. Cela permet à l’humidité de se répartir uniformément dans le pain, ce qui le rend plus tendre.
Voilà, en suivant ces conseils, vous devriez obtenir un pain tendre et moelleux à chaque fois.
Alexandre
Bonjour,
Pour le PF quelle est la quantité de pâton ?
Merci
bonjour,
J’ai préparé une pâte à pain qui a levé pendant 1h30 et je l’ai mise en forme, mais il est trop tard pour attendre qu’elle lève à nouveau avant de l’enfourner.
Est-ce que je la mets au frais ? ou bien je la laisse dans le moule toute la nuit ?
Merci pour votre réponse.
Bonjour Christiane,
Tout dépend de la quantité de levure, de la température de la pâte, de la température de la pièce … malheureusement je ne peux pas vous répondre sur la base de ces informations. Si vous souhaitez “bloquer” la pousse de votre pâte jusqu’à demain, vous devez la conserver dans votre réfrigérateur à une température inférieure à 3 degrés (c’est la température à partir de laquelle la levure commence à faire son effet).
Bien cordialement,
Alexandre
Bonjour.
Est-ce que vous donnez des cours ou animez des ateliers boulangerie ?
Bonjour Flo,
Plus pour l’instant malheureusement.
Bien à vous,
Alexandre
Bonjour, avez vous une recette de pain classique à me donner ? J’en es testé pas mal mais je doute de la fiabilité des quantités et ingrédients… svp
Bonjour,
Voici un protocole sur 24h pour un pain classique :
– Jour 1 : Mélangez 500g de farine, 300 à 350ml d’eau froide, 10g de sel, et 2g de levure boulangère. Pétrissez et laissez reposer au frigo, couvert, pendant 18h.
– Jour 2 : Sortez la pâte, laissez à température ambiante 1h, façonnez le pain, puis laissez lever environ 2h.
– Cuisson : Préchauffez le four à 240°C, avec un récipient d’eau pour la vapeur. Enfournez 25-30 min.
En sachant que la quantité d’eau peut varier (selon le taux d’hydratation de la farine) ainsi que les délais (température de pâte/de la pièce) mais c’est généralement ce qu’il faut faire.
Voilà, bon pain !
Alexandre